" patience, maîtrise, modestie, confiance, politesse et fidélité "

A peine Takumi avait il passé une heure de cours qu'il en était déjà blasé. Il aimait travailler, certes, mais ne supportait pas travailelr en compagnie d'autrui. Pour se détendre, il décida de venir s'entraîner au dojo de l'école. Il y allait souvent lorsqu'il avait des problèmes et qu'il voulait se défouler... Soit il s'asseyait dans la cour arrière, sur un petit banc planté en plein milieu d'un joli jardin japonais, ou bien il enfilait son kimono et pratiquait le Tae Kwon Do. Il repensait à Heichi. Que pouvait-il faire à cette heure ? Il devait lire, probablement. Le pauvre ne semblait être attrayé que par la lecture, tout comme Takumi l'était du Tae Kwon Do et de la photographie.

Son kimono dans son sac, il le sortit et l'enfila en quelques mouvements, après s'être déshabillé. Comme lui répetait son maître moults fois, la patience ; la maîtrise, la modestie, la confiance, la politesse et la fidélité étaient les principes fondamentaux du Tae Kwon Do. En y repensant, il souria, puis s'entraîna. Avec toute la modestie, la politesse, la fidélité, la confiance, la patience et la maîtrise qu'il lui était possible de donner à ses mouvements.

Trois quarts d'heures plus tard, Takumi avait achevé son entraînement. Il avait beaucoup travaillé et comme toujours, ressentait cette satsfation qu'il ressentait souvent après s'être entraîné ou après avoir achevé une longue dissertation en langue.
Ce cours-ci -comme bien d'autres - il avait tellement transpiré que son fin corps en devenait brûlant comme la braise et humide, dégoulinant de sueur.
Haletant, il souffla un grand coup puis se requinqua. Il se dirrigeait vers les douches du dôjô.

Takumi sortit des douches, le corps fumant et enseveli sous une courte serviette de bain blanche. Son corps était encore mouillé, et les vapeurs de l'eau chaude qui l'avaient bercé il y a peu le laissait transpirer légèrement. A nouveau.
Quand il sortit, Heichi était là, à sa grande surprise. N'était-il donc pas à la bibliothèque, en train de lire son livre ? N'avait-il donc pas précisé qu'il ne viendrais pas le voir aujourd'hui, s'entraîner ? Takumi fut stupéfait et à la fois gêné de le voir là, ainsi vêtu d'une serviette. Heichi était assis à côté de ses affaires, qu'il avait laissé avant sa douche dans le dojo. Takumi vint alors s'asseoir près de Heichi, et lui dit, embarassé :
Je te croyais à la bibliothèque, mon cher. Pardonne moi de t'apparaître dans cet accoutrement, j'avais laissé mes affaires ici, avant ma douche.

Toujours dans l'embarras, Takumi embarqua ses affaires, d'une main ferme et déterminée. Il regarda Heichi, si mignon, dans son bégaiement. En ayant parcouru son album de photos familiales, Takumi se sentait proche de Heichi, il voyait en lui une personne au très grand coeur, une personne en qui il pouvait avoir confiance, à qui il pourrait confier ses plus grands secrets -mais il ne le ferait pas. En ayant parcouru son album, Takumi avait comme l'impression de connaître Heichi depuis longtemps, de savoir ce qu'il ressentait rien qu'en le regardant. Il serra ses affaires, et dit :
Je vais m'habiller. Ne me regarde pas !
Il arbora un sourire séduisant et cligna de l'oeil, tout en se retournant, et en laissant tomber sa serviette, enfilant ses affaires, sans se soucier de Heichi. Peut-être le regardait-il, mais cela lui était égal ; qu'avait-il a cacher ?

Takumi avait prit ses affaires d'une main et semblait perdu dans ses pensées. Heichi se demandait souvent à quoi il pouvait penser dans son regard tantôt inexpressif, tantôt taquin. Il commençait à connaitre le jeune homme bien qu'ils n'aient pas beaucoup échangés de mots mais esperait le connaitre d'avantage.
Il avait une confiance aveugle en se garçon et ce même garçon lui donnait confiance en lui. Il se sentait en sécurité et pensait que personne ne pouvait lui faire du mal tant qu'il était avec lui. Bien sur parfois il lui arrivait de culpabiliser, il ne voulait pas salir le respect et la haute réputation qu'il avait au sein de l'établissement.

Je vais m'habiller. Ne me regarde pas !

Takumi lui avait un fait un sourire et un clin d'oeil complice, il se reprit et arbora un sourire à son tour. Il se trouva beaucoup plus détendu et était d'humeur à plaisanter aussi, mais il n'était pas doué pour cela et ne voulait en aucun cas manquer de subtilité.

Takumi se retourna et la serviette tomba le long de ses hanches. Heichi ne regarda pas et baissa la tête par respect pour lui. Il attendit qu'il ai fini de se revêtir.

Takumi eut très vite fini. Il avait revêtu un jean, légèrement délavé, ses converses blanches et un tee-shirt gris, bien trop large, à manches longues. Son écharpe noire restait par terre, à ses pieds. Il se retourna vers Heichi, puis lui souria, à nouveau, d'un sourire qui en disait bien long. S'il avait sourit de cette façon à une fille, à coup sûr elle se serait plongée à ses pieds, oubliant sa dignité et lui priant de l'aimer. Mais ce n'est pas ce qu'Heichi fit -et cela était encore rassurant.
J'espere que tu n'as pas regardé !
Lança Takumi. Il avait peur d'une fois de plus, se donner à son humour lourd et pénible, de placer sa blague au mauvais instant, comme il en avait l'habitude. Mais l'ambiance semblait détendue. Il souffla un grand coup, en s'asseyant à côté de Heichi. A tout les coups, il avait soufflé si fort que son camarade l'avait sentit, son souffle chaud.
Mon entraînement fut vraiment fatigant ! Je suis exténué. C'est come si mes jambes tremblaient rien qu'à l'idée de marcher, les pauvres.
Oui, Takumi avait beau être un sportif, il n'en était pas moins frêle et faible, malgré les aparences.
Et toi, ça c'est bien passé à la bibliothèque ?
Au même instant où il prononçait ses mots, il tentait avec peine de rattacher sa chaine ; la chaine que sa mère lui avait offert alors qu'il n'avait encore que neuf ans, quelques mois après qu'elle se fasse assassiner. Amicalement, il posa une autre question à son camarade :
Oh... cela te derrangerais de m'aider, Heichi ?

J'espere que tu n'as pas regardé !
Non Heichi n'avait pas regardé, il avait respecté la vie privée de Takumi. Et de toutes les manières, il n'était pas du genre à observer les gens, nus ou non. Il hocha la tête tout en observant Takumi qui s'assit à ses côtés, expirant tellement fort qu'il en avait eu un frisson. La présence de Heichi l'ennuyait-il?

Et toi, ça c'est bien passé à la bibliothèque ? Il avait un bijoux à la main et tentait de le mettre à son cou. Le bijoux était une chaine avec un pendentif qu'il trouvait vraiment très beau. Oh... cela te derrangerait-il de m'aider, Heichi ? Heichi n'y vit aucun inconvéniant et se rapprocha alors de Takumi posant ses mains sur les attaches de la chaine tout en conversant avec lui.

J'ai presque terminé mon livre, et puis la classe qui est arrivée à trop envahi l'endroit.

Il devait vraiment paraitre étrange et associal mais il ne voulait pas se plaindre à Takumi de ses malheurs. Il arrangeait souvent les choses.

Le dos tourné à Heichi, Takumi lança, enthousiaste :
Oh, oui ! Le fameux livre de Matheson ? Je t'ai vu avec, à la bibliothèque, hier. Je l'ai lu, il y a un moment, il est vraiment génial !
Takumi s'interrompit, son haletement venait d'expirer, et Heichi avait attaché la chaîne. Il se retourna délicatement, et le regarda.
Merci beaucoup, Heichi, fit-il d'un large sourire.
Takumi regardait les poutres en bois de chêne, incrustées au plafond du dojo. Il respirait assez fort, et se laissa aller :
Je ne pensais pas que tu viendrais, mais je l'esperais, à vrai dire. J'apprécie ta compagnie, Heichi.

Takumi se sentait bougrement bien. Il n'étais plus éssoufflé, et il était satisfait. Si Heichi pensait réellement la même chose, alors, cela lui faisait plaisir.
Takumi empoigna avec finesse, son sac à bandoulière noir, puis fouilla dedans quelques instants. Il en sortit son livre favori -qu'il avait emprunté à Madame Mishami, la veille ; "Au Sud de la frontière, à l'ouest du soleil". Cet ouvrage était romantique, et il l'appréciait bien plus que tout au monde. S'il dans la seconde il devait mourir, sa dernière faveur aurait été de se faire enterrer avec ce livre.
Il le tenait dans les mains, et le caressait, comme si c'était un bien précieux -et entre nous, à ses yeux, ça en était !
Regarde, c'est "Au Sud de la frontière, à l'ouest du soleil", de Haruki Murakami. Personne ne le sait, mais c'est mon livre favori... Je l'aime tant !
Il baissa la tête. Apprécier un livre romantique, cela paraissait peut-être honteux ? Il rougit, et regarda ses pieds.
Quand il releva la tête, il observait les mains de Heichi, de magnifiques doigts longs et fins -tous comme ceux de Takumi-, ses bras minces et attirants, puis enfin, son visage. Ses joues étaient rosies (probablement par l'embarras), et son visage charnu ne semblait ni trop mince, ni trop rond. Il était vraiment très mignon, aussi, Takumi rougit-il en le dévisageant de la sorte. Il ne pouvait s'empecher de le regarder et de lui sourire ; son portrait angelique l'envoutait totalement, et il ressentait constament l'envie de le contempler, de lui chercher des défauts -qu'il ne trouvait d'ailleurs pas. Il baissa la tête.
Il ne savait pas même pourquoi il avait révélé son "secret" à Heichi, son roman favori.
Il est tellement beau, pensait Takumi à chaque fois qu'il était en sa compagnie.
Gêné d'avoir de telles pensée envers son camarade, Takumi baissa à nouveau la tête, et rougit. A présent, c'était comme s'il n'arrivait plus à le regarder dans les yeux.
Heummmm..., lança-t-il.

Regarde, c'est "Au Sud de la frontière, à l'ouest du soleil", de Haruki Murakami. Personne ne le sait, mais c'est mon livre favori... Je l'aime tant ! Heummmm...

Heichi releva la tête et observa Takumi qui venait de lui faire un aveu, puis jeta un coup d'oeil au livre qu'il avait dans ses mains. La couverture representait la bouche maquillée de rouge à lèvre et le menton d'une femme.

Je ne le connais que de nom...De quoi parle t-il? S'interessa Heichi sans prendre garde au visage un peu rouge de son ami.

Lorsqu'un livre inconnu lui était présenté devant son visage, il oubliait pratiquement tout autour de lui, essayant d'approfondir ses connaissances. Il s'était toujours interessé aux livres depuis sa plus tendre enfance, depuis qu'il était martyrisé par les autres enfants à la petite école. Il avait un jour trouvé un livre qu'il avait trouvé fort passionnant et fort troublant et avait depuis, aimé la lecture jusqu'à lui en vouer un culte.

Takumi eut un leger plaisir à voir que son camarade s'interessait à son livre. S'il l'avait dit à une autre personne qu'à Heichi, elle aurait probablement explosé de rire, et Takumi ne l'aurait pas supporté. C'était pour cela, peut-être, qu'il l'avait présenté à Heichi plutôt qu'à un autre, comme son ami Noeru -qu'il perdait petit à petit de vue, d'ailleurs.
C'est une romance. Hajime retrouve son premier amour et ressasse tous ses souvenir, fait le point su sa vie et se dit que peut-être, tout n'est pas perdu, avec sa bien-aimée.
Il aurait eu envie d'ajouter qu'il l'avait lu dans toutes les langues qu'il lui était possible de lire. Mais il n'en fit rien. En effet, il aimait beaucoup voir les différences de traduction, du français au coréen, de l'anglai à l'espagnol, du chinois traditionnel à l'italien... Il avait passé des heures à traduire son livre, tellement il l'aimait.
Aussi, Takumi aurait eu envie de lui poser pleins de questions, comme par exemple, quel livre l'attrayait le plus ? Quel genre de roman aimait-il lire ? Lisait-il des oeuvres anglaises originales ? Une fois de plus, il n'en fit rien. Il était ancore gêné des pensées qu'il avait constament de son camarade. L'insulte qu'Ando lui avait lancé raisonnait soudain dans sa tête. Ce qu'il avait dit était-il vrai ? Il regarda le fin fond de la salle, les yeux grand-ouverts, et l'air horriblement stupéfait, comme si ce fin fond l'avait choqué, l'attirait, l'envoutait. Alors qu'en réalité, ça n'était pas le fin fond, qui l'attirait. Il regarda sa montre, dans son sac.
Tête baissée, joues rouges, il dit :
Il ne reste plus que cinq minutes avant le prochain cours. Nous ferions mieux d'y aller, ne crois-tu pas ? Ce n'est pas que j'aie vraiment envie d'y aller -et d'ailleurs, je ne suis pas même sûr d'y aller-, mais nous nous devons d'être ponctuels.

Le visage de Takumi s'éclaira soudain à la question de Heichi. Il était à la fois surpris et heureux de voir que son ami aimait la lecture.

C'est une romance. Hajime retrouve son premier amour et ressasse tous ses souvenir, fait le point su sa vie et se dit que peut-être, tout n'est pas perdu, avec sa bien-aimée.

L'histoire interessait beaucoup Heichi, les livres romantiques il ne les lisait pas vraiment il preferait les livres de science fiction. Mais celui ci avait l'air spécial et puis Takumi le lui conseillait vivement. Son caractère s'était forgé en fonction des livres qu'il lisait.

Il ne reste plus que cinq minutes avant le prochain cours. Nous ferions mieux d'y aller, ne crois-tu pas ? Ce n'est pas que j'aie vraiment envie d'y aller -et d'ailleurs, je ne suis pas même sûr d'y aller-, mais nous nous devons d'être ponctuels.

Heichi n'avait pas vraiment envie d'aller en cours lui non plus mais il fallait bien y aller. Il ne voulait pas se permettre rater volontairement un cour le jour de la rentrée. Enfin au fond, qui aimait aller en cours ?
Il fit un signe de tête pour lui dire d'y aller. Il prit son sac sur son épaule et commença à partir., il se retourna pour attendre son ami.

Takumi ne tarda pas, il enfila son sac noir à bandouilère sur son épaule, et se leva. Le cours qui suivait était le japonais. Bien qu'il ne soit pas fastidieux, Takumi ne ressentait aucune envie d'y aller. Mais cela dit, rater un cours aurait été très mal vu, et takumi aimait ne louper aucun cours.
Traînant des pieds, Takumi suivit son camarade, en lançant, tout en pressant son poing en l'air :
Fighting !
Il souriait à Heichi, puis ils s'avancèrent en cours.

Je continuais donc mon expedition de decouverte dans l'ecole. J'arrivais donc à un vieux batiment japonais qui n'allait pas du tout avec le décor. Je fis coulissé la porte doucement, m'assurais qu'il y ai personne. Manque de chance la salle était remplis !!! deçu je repartais. cette ecole est vraiment pleine de gens. Mais a peine avais-je faits demi tour que je me fit un croche pied tout seul (si ça existe). Decidement je les collectionne. Je remis donc ceci sur la malediction du roi des demons. en m'excusant auprès des personnes présentes dans le dojo, apparement le fait que je me soit une fois de plus étalé par terre ne leur avait pas echapé. Il me regardais donc avec des regard amusé et moqueur qu voulait dire "il est mignon c'est abruti, il sais pas marché". Partant je remarquais la presence de deux personnes sortant par une autre porte du dojo. Je recconu tout de suite Heichi, il parraissai heureux. Puis se fut le declic je voulu eterniser ce moment ou c'est comme si, toute la nature autour deux les entourais. Ils rigolaient. Je pris donc mon carnet a dessin, un crayon avec une vitesse jamais vu et dessina tel que je le voyait ce moment de serenité imperturbable. Quand je rengeais mon carnet dans ma sacoche en toile je remarquai qu'il faisait presque nuit. J'etais tout seul pres de cette batisse hors contexte. Les joues roses et content de mon oeuvre je reparti vers le batiment principale